SOUVENIR D'UNE NAISSANCE SUR LE VIEUX PORT

SOUVENIR D'UNE NAISSANCE SUR LE VIEUX PORT

L'ORIGINE

Après m'être un peu mieux présenté la semaine dernière, je vais vous parler de la façon dont Black SunSet est née.

Pourquoi sous forme d'"auto-interview"? Parce que cet article est tiré du dossier presse qui permet aux journalistes de découvrir la marque.

A Marseille, ça vous le savez déjà, mais pourquoi et comment? Les réponses ci-dessous.

 

Pourquoi la marque Black SunSet ? 

Un jour, il y a bien des années, j’ai pris mon fils en photo sur le rivage des landes durant un coucher de soleil en contre-jour. Cette photo est emblématique de mon amour pour mon fils, de mon amour des couchers de soleil, des Landes et in fine, elle est un merveilleux souvenir d’un temps qui continue à être dans mon coeur. Vous le savez comme moi, nos enfants grandissent chaque jour, et nous, parents, allons à l’école à chaque heure de la vie de nos enfants, pour les aimer le mieux possible, créer du souvenir avec eux, leur transmettre tout ce petit bagage dont ils auront besoin un jour pour marcher seuls et le plus sereinement possible. Donc la marque Black Sunset est née de cette photo. Simplement parce qu’il s’agit d’un coucher de soleil en noir et blanc !

J’ai voulu une marque "anglaise". L’idée n’était pas d’être tendance, d’autant que je revendique clairement le “Pensé à Marseille”. Mais n’oublions pas que Marseille est depuis des siècles une porte vers d’autres pays. Etre marseillais, c’est être citoyen du monde

Comment le projet est-il né ? 

Je passe mes meilleures vacances dans les landes. Un “pays” que j’adore, qui me ressource. A chaque fois que j’ai visité une ville, une région, un pays où j’ai vécu de belles choses, j’ai toujours rapporté un souvenir qui était le plus souvent un tee-shirt ou un sweat-shirt. Vous savez, quand j’ouvre mon placard et que je vois un tee-shirt qui me rappelle de beaux moments, cela me fait du bien, même si ce n’est que le temps d’une fraction de seconde. Et évidemment, je le porte aussi (rires). Il ne s’agit donc pas de mode, mais avant tout de souvenir. 

De façon plus concrète, de retour de vacances, j’ai eu cette idée alors que je rêvassais en regardant les mats des bateaux, attablé à une terrasse sur le Vieux Port. Je me disais que la seule solution pour rapporter un souvenir textile d’un lieu où j’avais passé un bon moment était de l’acheter sur place. Or, force était de constater que les collections proposées dans les boutiques n’étaient pas forcément à mon goût, ou elles  étaient plus ou moins toujours les mêmes d’une année sur l’autre selon le lieu.

J’ai d’abord eu cette idée de créer une collection textile reprenant le principe de “l’objet souvenir”, mais à mon image, avec mes idées. Puis les accessoires sont arrivés.

Je me suis mis à griffonner frénétiquement mes premières esquisses sur un coin de table. L’idée était on ne peut plus simple. Incarner les bons souvenirs sur des textiles et des accessoires à travers des signifiants forts représentant ou rappelant une tradition, une identité, une culture...

Aujourd’hui, comme on ne peut plus vivre grand chose compte tenu du contexte sanitaire, on ne crée plus beaucoup de souvenirs. Mais cela va revenir. J’ai confiance. Et ce sera encore plus intense. Ce qui nous semblait banal va prendre une valeur qu’on ne pouvait pas imaginer avant la Covid. Et je suis convaincu que l’on va créer du souvenir plus que jamais.


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